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Dior, la deuxième marque de mode du conglomérat LVMH, qui pèse $345 milliards de dollars, a récemment fait l'objet d'un examen minutieux pour des manquements en matière d'ESG et de conformité réglementaire. Jusqu'au 19 juillet, le site web britannique de Dior affichait des déclarations anti-esclavagistes obsolètes et des certifications de développement durable non valides, en violation de la loi britannique de 2015 sur l'esclavage moderne (Modern Slavery Act). Cette loi impose aux entreprises dont le chiffre d'affaires au Royaume-Uni est supérieur ou égal à 36 millions de livres sterling ($46 millions d'euros) de publier des informations annuelles détaillant les efforts déployés pour lutter contre le travail forcé dans le cadre de leurs activités et de leurs chaînes d'approvisionnement.
Ces informations obsolètes ont été révélées dans le contexte d'une attention accrue de la part de l'autorité italienne de la concurrence, qui enquête sur Dior et Armani pour fausse déclaration potentielle de leurs engagements en matière de responsabilité sociale. Cette enquête a incité d'importants investisseurs, dont le principal gestionnaire d'actifs européen, Amundi, à exiger une surveillance plus stricte des pratiques de LVMH en matière de chaîne d'approvisionnement.
À la suite de l'enquête menée par Reuters le 18 juillet, Dior a rapidement mis à jour sa déclaration sur l'esclavage moderne, qui comprend désormais des plans de formation des employés sur la sensibilisation à l'esclavage moderne. Toutefois, Dior doit encore publier des déclarations pour 2021 et 2022. Malgré les obligations légales, aucune sanction n'a été appliquée en cas de non-respect, bien que des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent pour réclamer une application plus stricte de la loi.
En réponse aux problèmes plus généraux liés à la chaîne d'approvisionnement, LVMH s'est engagé à intensifier les contrôles et les audits afin d'éviter de nouvelles défaillances. Le directeur financier de LVMH, Jean-Jacques Guiony, a reconnu les problèmes et s'est engagé à renforcer la surveillance.
En outre, la page de Dior consacrée au développement durable affichait par erreur la marque Butterfly, une certification de Positive Luxury, même après avoir mis fin à sa certification en juin 2023. Positive Luxury, qui certifie les marques sur la base de critères ESG, exige le retrait de sa marque de certification dans les 90 jours suivant la fin de la certification. Dior s'est conformé à cette exigence en juillet 2024 après l'enquête de Reuters.
Cette surveillance intervient alors que les entreprises se préparent à l'adoption de nouvelles réglementations européennes strictes en matière de chaîne d'approvisionnement visant à atténuer les risques liés aux droits de l'homme et à l'environnement, ce qui souligne l'importance cruciale d'une solide conformité ESG et réglementaire dans l'environnement commercial d'aujourd'hui.
Sources :
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