Lundi, le groupe énergétique français EDF [EDF.FP], sa filiale italienne Edison [EDN.IM], l'italien Ansaldo Energia et son unité Ansaldo Nucleare ont annoncé qu'ils étudiaient la possibilité de collaborer au développement de l'énergie nucléaire en Europe, comme l'a rapporté Reuters le 6 mars. L'objectif de cette coopération serait de soutenir les projets de petits réacteurs modulaires d'EDF, selon une lettre d'intention signée par les parties concernées.
L'accord vise également à relancer le débat sur l'énergie atomique en Italie. La décision de l'Italie de ne pas poursuivre l'énergie nucléaire a été largement influencée par un référendum de 1987 au cours duquel les Italiens se sont prononcés contre la poursuite de l'utilisation de l'énergie nucléaire. Ce référendum faisait suite à la catastrophe de Tchernobyl en 1986, qui a renforcé les craintes concernant la sécurité de l'énergie nucléaire. En outre, l'Italie a un passé sismique et les risques potentiels associés aux accidents nucléaires dans une région sujette aux tremblements de terre peuvent également avoir joué un rôle dans la décision d'abandonner l'énergie nucléaire. Toutefois, avec la récente flambée des prix de l'énergie et la volonté de réduire les émissions de carbone, l'énergie nucléaire connaît aujourd'hui un regain d'intérêt en Italie.
Sources :
https://www.politico.eu/article/energy-price-hike-prompt-italy-nuclear-rethink/