Le fonds souverain sud-coréen Korea Investment Corp. (KIC), qui gère 183,1 milliards d'USD d'actifs, a réduit son exposition aux actions du secteur du charbon aux États-Unis, comme l'a rapporté le Korea Herald le 17 février. Malgré cela, les investissements de la KIC dans des actions de charbon cotées en bourse aux États-Unis restent supérieurs à ceux de tous les autres fonds souverains dans le monde, ce qui signifie qu'elle peut faire davantage pour lutter contre le réchauffement climatique et s'acquitter de son obligation fiduciaire de prendre en compte les risques pour l'environnement. En outre, la KIC prévoit une stratégie d'investissement d'exclusion d'ici le premier semestre de l'année 21, qui comprend une feuille de route pour le désinvestissement du charbon.

Ces dernières années, le nombre de centrales électriques au charbon en construction dans le monde a considérablement diminué. Notamment, en 2018, le nombre de fermetures de centrales au charbon a dépassé celui des nouvelles constructions approuvées. Cette situation pourrait être la première depuis le 19e siècle.

Le 12 juin 2019, le parlement norvégien a adopté un projet de loi exigeant que son fonds souverain retire 6 milliards d'USD de huit entreprises charbonnières afin de libérer de l'espace pour une augmentation de 20 milliards d'USD dans les énergies renouvelables. En outre, plus de 100 institutions financières ont décidé de retirer leurs fonds des projets de centrales à charbon dans le monde entier et ont continué d'accélérer le rythme des retraits. Au Japon, en Chine et en Corée du Sud, la quasi-totalité des centrales électriques au charbon en construction dépendent de financements publics. Malgré cela, les gouvernements encouragent désormais les flux de capitaux vers les énergies propres et d'autres projets de développement durable.

Sources :

https://www.sohu.com/a/322524838_100191067

http://www01.koreaherald.com/view.php?ud=20210217000875