Points de données CSRD : leur effet sur les exigences de divulgation

Points de données CSRD : leur effet sur les exigences de divulgation

by  
AnhNguyen  
- 8 octobre 2024

Récemment, l'accent a été mis de plus en plus sur la durabilité et la responsabilité des entreprises, ce qui a entraîné des changements substantiels dans les obligations de reporting des entreprises au sein de l'Union européenne. Directive concernant les rapports sur le développement durable des entreprises (CSRD) représente une avancée majeure, car elle remplace la précédente Directive sur la publication d'informations non financières (NFRD)Ce changement marque une évolution cruciale, élargissant à la fois la portée et la profondeur des informations divulguées en matière de durabilité.

Dans cet article de blog, nous explorerons l’impact de Points de données CSRD sur les exigences de divulgation et sur la manière dont cette directive façonnera le paysage des rapports sur la durabilité.

Présentation du CSRD

La directive sur la publication d'informations en matière de développement durable (CSRD) est un cadre législatif de l'UE visant à améliorer la transparence et la cohérence des rapports sur le développement durable. Elle remplace la directive sur la publication d'informations non financières (NFRD) et oblige les entreprises à divulguer leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La CSRD vise à fournir aux parties prenantes des informations fiables sur le développement durable, en garantissant la comparabilité entre les marchés de l'UE et en favorisant la transparence des entreprises.

Quand la CSRD prend-elle effet ?

La CSRD est entrée en vigueur le 5 janvier 2023 [1], les entreprises étant tenues d'appliquer les nouvelles règles pour l'exercice 2024 et de publier leurs rapports en 2025. Cela donne aux organisations le temps de se préparer aux exigences renforcées.

À qui s'applique le CSRD ?

Voici les organisations concernées par les changements :

  • Grandes entreprises de plus de 500 salariés, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 40 millions d’euros ou dont le total du bilan est supérieur à 20 millions d’euros.
  • Petites et moyennes entreprises (PME) cotées sur les marchés de l’UE, à l’exclusion des microentreprises.
  • Entités non européennes réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 150 millions d’euros dans l’UE.
  • Institutions financières, y compris les banques et les compagnies d’assurance, quelle que soit leur taille.

Comprendre les points de données CSRD

Les points de données CSRD font référence à des mesures et indicateurs spécifiques que les entreprises sont tenues de communiquer en vertu de la directive sur les rapports de développement durable des entreprises. Ces points de données couvrent un large éventail de questions de durabilité, notamment les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et sont conçus pour garantir une divulgation complète et comparable des performances et des impacts ESG d'une entreprise.

Le CSRD propose une vaste gamme de 82 informations et 1 144 points de données pour les besoins d’information. Les organisations ne sont pas tenues de les couvrir toutes. Certaines informations sont obligatoires, mais les points de données et les informations supplémentaires ne sont nécessaires que s’ils apparaissent pendant la matérialité ou la double matérialité phase.

Ces points de données sont définis par des normes sectorielles spécifiques en vertu de la Normes européennes d'information sur le développement durable (ESRS), qui sont alignés sur des cadres reconnus mondialement tels que le Global Reporting Initiative (GRI) et le Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat (TCFD)Le CSRD garantit que les données communiquées par les entreprises sont comparables entre les secteurs, améliorant ainsi la qualité et l'utilité des informations divulguées en matière de durabilité.

La double matérialité : la clé de la collecte de données

La CSRD introduit le concept de double matérialité, qui est au cœur de son approche de la collecte de données. Dans le cadre de la double matérialité, les entreprises doivent prendre en compte deux types d'impacts matériels :

  1. Perspective de l'intérieur vers l'extérieur:Comment les activités d'une entreprise influent sur les facteurs environnementaux et sociaux. Cela comprend les effets sur le changement climatique, les ressources naturelles, les écosystèmes et les communautés.
  2. Perspective de l'extérieur vers l'intérieur:Comment les changements environnementaux et sociaux, tels que le réchauffement climatique ou les pénuries de main-d’œuvre, pourraient avoir un impact sur les performances financières, la réputation et la viabilité à long terme de l’entreprise.

Cette double perspective oblige les entreprises à recueillir des données exhaustives sur divers facteurs de durabilité, afin de s’assurer que leur impact sur le monde et les risques auxquels elles sont confrontées en raison des défis de durabilité sont correctement signalés. Cette vision plus large différencie la CSRD des normes de reporting antérieures et augmente le volume et la complexité des données requises.

Impact des points de données CSRD sur les exigences de divulgation

L’introduction des points de données CSRD élargit considérablement les exigences de divulgation pour les entreprises en exigeant des rapports détaillés sur les indicateurs ESG. Ces points de données obligent les entreprises à divulguer des informations sur divers aspects tels que les émissions de carbone, l’utilisation des ressources, les pratiques en matière de droits de l’homme et la gouvernance d’entreprise. Avec le concept de double matérialité au cœur de ses préoccupations, les entreprises doivent non seulement rendre compte de leurs impacts sur l’environnement et la société, mais également évaluer la manière dont les risques en matière de durabilité affectent leur santé financière.

La profondeur et la spécificité accrues des données CSRD accroissent la complexité des informations communiquées, obligeant les entreprises à collecter et à présenter des données de manière plus complète que jamais. Cette situation est aggravée par l’obligation de produire des rapports sectoriels spécifiques, ce qui signifie que les entreprises doivent adapter leurs informations aux préoccupations de durabilité du secteur. Par exemple, les entreprises du secteur de l’énergie peuvent se concentrer fortement sur les émissions et les initiatives en matière d’énergies renouvelables, tandis que les fabricants peuvent mettre l’accent sur la gestion des déchets et l’efficacité des ressources.

Les format numérique Ces rapports, conformes au format électronique unique européen (ESEF) [2], améliorent également la transparence et la comparabilité des données entre les secteurs. Ces informations numériques doivent être lisibles par machine, ce qui permet aux parties prenantes d'accéder facilement aux données et de les évaluer, favorisant ainsi une prise de décision plus éclairée de la part des investisseurs, des régulateurs et des consommateurs.

En fin de compte, les données CSRD redéfinissent les exigences de divulgation des entreprises, poussant ces dernières à rendre des comptes de manière plus transparente, plus responsable et plus détaillée sur leurs performances en matière de développement durable. Cependant, la conformité pose également des défis, car les entreprises doivent adapter leurs systèmes de gestion des données et garantir l’exactitude, la cohérence et la pertinence de leurs informations.

Défis liés à la conformité aux points de données CSRD

La conformité aux points de données CSRD présente plusieurs défis pour les entreprises. Il s'agit notamment de :

  • Complexité de la collecte de données:La collecte de données complètes sur différentes mesures ESG nécessite beaucoup de temps et de ressources, en particulier pour les entreprises qui débutent dans le reporting en matière de développement durable.
  • Intégration de la technologie:La mise en œuvre de systèmes permettant de collecter, de gérer et de rendre compte des données requises en temps réel peut être coûteuse et complexe.
  • Précision et cohérence:Garantir l’exactitude des données dans plusieurs unités de reporting et régions peut s’avérer difficile, en particulier pour les grandes organisations multinationales.
  • Rapports sectoriels spécifiques: L’adaptation des rapports pour répondre aux normes spécifiques du secteur ajoute un niveau de complexité supplémentaire.
  • Double évaluation de l'importance relative:Évaluer à la fois l’impact d’une entreprise sur l’environnement et la manière dont les risques environnementaux impactent l’entreprise nécessite des outils avancés de gestion des risques et de prévision.
  • Exigences en matière de rapports numériques:Répondre aux exigences en matière de rapports au format numérique et lisibles par machine nécessite des mises à jour de l’infrastructure informatique et une familiarité avec l’ESEF.

Préparation à la conformité CSRD

Pour se préparer à la conformité CSRD, les entreprises doivent commencer par procéder à une évaluation complète de leurs pratiques actuelles en matière de reporting. analyse des écarts Cela permettra d'identifier les points de données manquants et les domaines dans lesquels des améliorations sont nécessaires en matière de collecte et de reporting des données. En outre, les entreprises doivent s'assurer que leurs systèmes de collecte de données sont capables de recueillir des informations précises et en temps réel dans l'ensemble de l'organisation.

Les grandes entreprises devront investir dans des technologies permettant d’automatiser la collecte, l’analyse et la création de rapports de données. Elles doivent également donner la priorité à l’intégration de la durabilité dans leur stratégie commerciale principale, en veillant à ce que les considérations ESG ne soient pas simplement considérées comme des exigences de conformité, mais comme des éléments centraux de la création de valeur à long terme.

Conclusion

En conclusion, la CSRD représente un changement fondamental dans la manière dont les entreprises abordent le reporting de développement durable, les poussant vers une plus grande transparence et une plus grande responsabilité. Si la conformité peut poser des défis, notamment en matière de gestion des données et d’intégration technologique, elle offre également aux entreprises l’occasion d’améliorer leurs pratiques de développement durable et de démontrer leur engagement en matière de responsabilité environnementale et sociale. En adoptant proactivement ces nouvelles normes, les entreprises non seulement adhèrent aux exigences réglementaires, mais se positionnent également pour une croissance et une compétitivité durables dans un marché mondial en pleine évolution.

Références:

[1] https://finance.ec.europa.eu/capital-markets-union-and-financial-markets/company-reporting-and-auditing/company-reporting/corporate-sustainability-reporting_en

[2] https://www.esma.europa.eu/issuer-disclosure/electronic-reporting

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