CSRD : Exigences en matière de marquage et de rapports numériques

CSRD : Exigences en matière de marquage et de rapports numériques

by  
AnhNguyen  
- 20 août 2024

Les CSRD élargit considérablement les obligations d'information non financière initialement introduites par la Commission européenne. NFRDLes entreprises sont tenues d'afficher leurs données sur le développement durable dans une présentation en ligne définie, avec une taxonomie numérique pour le marquage. Les entreprises sont tenues d'afficher leurs données de durabilité dans une présentation en ligne définie, avec une taxonomie numérique pour l'étiquetage. Ce mandat vise à améliorer l'accessibilité des parties prenantes, à simplifier et à accélérer l'analyse et la comparaison des données et, enfin, à réduire les coûts tant pour les utilisateurs que pour les créateurs des déclarations. 

Contexte réglementaire

Conformément aux lignes directrices énoncées à l'article 29d de la directive sur le développement durable [1], les organisations sont désormais tenues d'adhérer à l'exigence de reporting numérique. Cela implique que les entités améliorent leurs rapports de développement durable conformément au règlement sur le format électronique unique européen (ESEF) [2].  

Par conséquent, les entreprises doivent publier leurs déclarations de durabilité dans le format Extensible Hypertext Markup Language (xHTML), complété par des balises XBRL en ligne (iXBRL). Cela élargit l'application de XBRL (eXtensible Business Reporting Language), un format uniforme d'informations commerciales et financières, qui englobe également les données relatives au développement durable. 

L'EFRAG, une organisation offrant des conseils techniques à la Commission européenne, a publié une version préliminaire de la taxonomie XBRL pour les données sur le développement durable le 8 février 2024 [3]. Après consultation du public, la version finale de la taxonomie XBRL de l'ESRS sera probablement publiée au cours du troisième trimestre 2024. L'Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) s'en chargera ensuite, en élaborant une norme technique réglementaire (RTS) qui décrira les détails du marquage numérique, y compris son calendrier et sa profondeur.  

La Commission européenne devrait accepter la taxonomie XBRL de l'AEMF d'ici le début de l'année 2025. À terme, les entreprises devront obligatoirement publier leurs rapports de développement durable marqués numériquement sur le point d'accès unique européen (ESAP). L'ESAP est actuellement en cours de construction et devrait être opérationnel d'ici l'été 2027 [4]. 

Comprendre les exigences du CSRD en matière de marquage numérique

En résumé, Marquage numérique CSRD est une exigence qui oblige les organisations à formuler leurs rapports de développement durable d'une manière lisible par machine, afin de faciliter l'accessibilité et l'utilisation des données. Il s'agit d'appliquer des taxonomies numériques et des étiquettes spécifiques aux informations sur le développement durable, ce qui permet aux utilisateurs d'extraire, d'analyser et de comparer plus facilement les données entre les différents rapports.  

L'objectif principal du marquage numérique est d'améliorer la transparence et l'efficacité du processus d'établissement des rapports en veillant à ce que les données sur le développement durable respectent les formats normalisés, tels qu'iXBRL, ce qui permet aux parties prenantes de naviguer et d'interpréter ces informations essentielles avec un minimum d'effort. En adoptant le marquage numérique CSRD, les entreprises peuvent améliorer de manière significative leur conformité aux attentes réglementaires tout en encourageant une plus grande responsabilité et une plus grande confiance de la part des investisseurs et du public. 

Exigences de la CSRD en matière de rapports numériques : Éléments clés

Format électronique unique européen (ESEF)

L'ESEF sert de cadre normalisé pour l'établissement de rapports, conçu pour promouvoir la transparence et la cohérence des informations sur le développement durable. Ce format impose l'utilisation de normes spécifiques, principalement axées sur le XHTML pour la présentation, qui est enrichie par un balisage XBRL en ligne (iXBRL).  

L'objectif de l'ESEF est de rationaliser le processus d'élaboration des rapports financiers et de développement durable, en veillant à ce que les informations soient non seulement diffusées de manière claire et normalisée, mais aussi lisibles par machine, ce qui facilitera l'agrégation et l'analyse par les utilisateurs. 

La taxonomie XBRL et ses implications

L'introduction de la taxonomie XBRL pour les données sur le développement durable marque un changement radical dans la manière dont les organisations communiquent leurs informations non financières. En exigeant l'application d'une taxonomie normalisée, le CSRD vise à créer un langage commun qui facilite la comparaison et l'analyse des performances en matière de développement durable dans différents secteurs. Cette initiative souligne non seulement l'importance de la responsabilité dans les pratiques de développement durable, mais encourage également les entreprises à adopter des stratégies de gestion des données solides qui améliorent la précision et la fiabilité des informations qu'elles communiquent. 

Le projet de taxonomie XBRL de l'EFRAG correspond à la structure globale de la taxonomie XBRL. ESRSCette taxonomie comprend deux normes transversales (ESRS 1 et ESRS 2) et un ensemble de dix normes spécifiques à un sujet. Cette taxonomie couvre trois types spécifiques de points de données : 

  • Points de données numériques et quantitatives ou métriques, remarquables pour leur haut degré de comparabilité. 
  • Des catégories non numériques mais comparables, telles que les valeurs booléennes, souvent identifiées comme "semi-narratives", permettant un étiquetage simple et une comparabilité immédiate.  
  • Les catégories narratives (blocs de texte), connues pour leur moindre degré de comparaison directe et automatisée. 

Délais de présentation des rapports et calendrier de mise en conformité

Alors que les organisations se préparent à la transition vers l'ESEF et se conforment à ces nouvelles attentes, il est crucial de se tenir au courant des prochaines échéances en matière de rapports. Les entreprises devront aligner leurs processus internes pour s'assurer que leurs premiers rapports numériques sur le développement durable, intégrant le marquage XBRL requis, sont prêts à être soumis dans les délais impartis. Une planification proactive et un investissement dans la technologie qui prend en charge les rapports numériques seront essentiels pour les entreprises qui cherchent à maintenir la conformité et à tirer parti des avantages des nouvelles normes de reporting. 

Quels sont les avantages des rapports numériques ?

À la lumière de ces exigences, il est essentiel pour les organisations non seulement de comprendre les implications des rapports numériques, mais aussi de reconnaître les avantages substantiels qu'ils peuvent apporter à leurs initiatives de développement durable et à l'engagement des parties prenantes : 

  • Transparence accrue: Les rapports numériques améliorent considérablement la transparence, en permettant aux parties prenantes d'accéder facilement aux données sur le développement durable et de les comprendre. Grâce à des formats normalisés comme iXBRL, les organisations peuvent s'assurer que leurs rapports sont lisibles par machine, ce qui simplifie l'analyse et la comparaison des informations pour les investisseurs, les régulateurs et le public. Cette transparence permet non seulement d'instaurer la confiance, mais aussi de rendre les entreprises responsables de leurs pratiques en matière de développement durable. 
  • Amélioration de la comparabilité des données: L'utilisation de taxonomies normalisées facilite la mise en place d'un cadre commun pour l'établissement de rapports sur les performances en matière de développement durable dans différents secteurs. Cette cohérence signifie que les parties prenantes peuvent comparer efficacement les données provenant de diverses organisations, ce qui permet de prendre des décisions plus éclairées. En fournissant une méthode claire et structurée pour rendre compte, les entreprises peuvent présenter leurs réalisations et leurs défis en matière de développement durable d'une manière facilement compréhensible et comparable. 
  • Efficacité accrue: Le reporting numérique rationalise le processus de reporting en réduisant la saisie manuelle des données et le risque d'erreur humaine. Les systèmes automatisés peuvent remplir les champs requis grâce à l'étiquetage numérique, ce qui réduit le temps et les efforts nécessaires pour générer des rapports complets. En outre, la possibilité de mettre à jour et de réviser les rapports par voie électronique permet aux organisations de répondre rapidement aux nouvelles réglementations ou aux changements internes, ce qui améliore l'efficacité opérationnelle globale. 
  • Amélioration de la gestion et de l'analyse des données: Le passage à des cadres de reporting numériques encourage les entreprises à adopter de solides stratégies de gestion des données. En tirant parti de la technologie pour s'assurer que les données sur le développement durable sont saisies et documentées avec précision, les organisations peuvent améliorer leurs pratiques en matière de rapports. La nature structurée des formats numériques permet des techniques avancées d'analyse des données, ce qui facilite l'obtention d'informations et le suivi des performances dans le temps. Cette approche éclairée ne contribue pas seulement à la conformité réglementaire, mais peut également conduire à l'amélioration des stratégies et des résultats commerciaux. 

Se préparer aux exigences en matière de rapports numériques

Pour naviguer avec succès dans le paysage imminent des rapports numériques de la CSRD, les entreprises doivent entreprendre une évaluation complète de leurs cadres existants de rapports sur le développement durable. Il s'agit d'identifier les lacunes dans les pratiques actuelles et de déterminer les changements nécessaires pour s'aligner sur les exigences de l'ESEF et de la taxonomie XBRL. L'élaboration d'un plan de projet solide permettra aux organisations de combler systématiquement ces lacunes et d'établir des calendriers clairs pour la mise en œuvre. 

En outre, il est essentiel d'investir dans des technologies et des outils appropriés pour obtenir des rapports numériques efficaces. Les entreprises devraient envisager d'adopter des logiciels de reporting qui prennent en charge le marquage iXBRL et facilitent l'intégration des données sur le développement durable dans leurs processus de reporting financier. Cette technologie permet non seulement d'améliorer l'exactitude des données, mais aussi de rationaliser les flux de travail liés à la conformité, ce qui permet en fin de compte de préparer et de soumettre les rapports de manière plus efficace. 

Enfin, il est essentiel d'impliquer et de former le personnel clé pour favoriser une culture organisationnelle qui donne la priorité à la conformité et à la transparence. Les organisations doivent s'assurer que les équipes responsables des rapports sur le développement durable connaissent bien les nouvelles exigences et ont accès à des ressources d'apprentissage continu. Ces initiatives permettront aux employés d'adhérer efficacement aux normes à venir et contribueront à la crédibilité et à la fiabilité globales des informations fournies par l'entreprise en matière de développement durable. 

Comment Seneca ESG peut aider votre entreprise

La plateforme EPIC de Seneca ESG offre une solution sophistiquée aux organisations qui cherchent à rationaliser leurs processus de reporting numérique tout en garantissant la conformité aux normes émergentes. Grâce à des fonctionnalités conçues pour une gestion efficace des données et des rapports, EPIC permet aux entreprises de produire facilement des rapports de développement durable transparents et lisibles par machine. En s'intégrant de manière transparente à vos flux de travail existants, notre plateforme améliore la précision des données et fournit des informations précieuses, ce qui vous permet non seulement de répondre aux exigences réglementaires, mais aussi d'améliorer l'engagement et la confiance des parties prenantes. Pour en savoir plus sur la façon dont EPIC peut transformer vos rapports de développement durable, rendez-vous sur Seneca ESG. 

Références: 

[1] https://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2014_2019/plmrep/COMMITTEES/JURI/DV/2022/07-13/CSRD-consolidatedtext-final_EN.pdf 

[2] https://www.esma.europa.eu/issuer-disclosure/electronic-reporting 

[3] https://xbrl.efrag.org/downloads/Draft-ESRS-Set1-XBRL-Taxonomy-Consultation-Questionnaire.pdf 

[4] https://br-ag.eu/2024/01/18/european-single-access-point-esap-to-be-available-from-2027/

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