Le système national d'échange de quotas d'émission de carbone (ETS) pourrait donner la priorité à l'inclusion des industries du ciment et de l'aluminium électrolytique, qui disposent également de bonnes données sur les émissions de carbone, après les 2 225 entreprises de production d'électricité, comme l'a rapporté Yicai le 11 mars. Outre la première inclusion de l'industrie de l'électricité, le marché national du carbone inclura les industries de la pétrochimie, de la chimie, des matériaux de construction, de l'acier, des métaux non ferreux, de la papeterie et de l'aviation de manière progressive et sans heurts. Les industries qui n'ont pas encore participé au marché national du carbone continueront à négocier sur leurs marchés pilotes locaux, ce qui signifie que les marchés pilotes et le marché national fonctionneront simultanément au cours de la prochaine période.

Avant le lancement officiel du marché national de droits d'émission de carbone en février 2021, sept provinces et villes ont expérimenté les marchés locaux du carbone depuis 2011. Les sept marchés pilotes du carbone couvrent plus de 20 industries, telles que l'acier et l'électricité, et près de 3 000 entreprises. Le volume cumulé des échanges a dépassé 400 millions de tonnes et le volume des transactions s'est élevé à plus de 9 milliards de RMB. En 2021, le volume des échanges sur le marché national du carbone devrait atteindre 2,5 millions de tonnes, soit trois fois plus que les volumes totaux enregistrés dans toutes les villes pilotes en 2020. Comme la couverture du futur marché du carbone s'étendra progressivement à davantage d'industries, le volume cumulé des transactions pourrait dépasser 100 milliards de RMB en 2030.

Industrial Securities [601377:CH] a suggéré à l'industrie du ciment trois orientations à prendre en compte à l'avance. Premièrement, les émissions de carbone de l'industrie du ciment représentent 13,5% du total du pays, de sorte que la réduction progressive de la production est le moyen le plus direct et le plus efficace de réduire les émissions. Deuxièmement, étant donné que l'échange de droits d'émission de carbone peut augmenter les coûts, les cimenteries peuvent importer du clinker moins coûteux de l'étranger. Enfin, les cimentiers pourraient produire de l'électricité à partir de la chaleur résiduelle et investir dans la technologie de capture du carbone.

Sources :

https://www.yicai.com/news/100975277.html

http://paper.people.com.cn/zgnyb/html/2021-02/08/content_2033872.htm